Objets anciens en bronze

« A la fin du XVIIe siècle et au tournant du XVIIIe siècle un engouement imprévu pour le bronze doré envahit le décor intérieur. De toute l’Europe, la France eut les plus grands bronziers… »

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Petite histoire !!

 Les techniques et les savoirs faire : Principaux procédés de la fonte du bronze

 Le procédé indirect de fonte à la cire perdue dit « à l’épargné » a été identifié pour toutes les statues de la deuxième moitié du XVIe siècle.

 La Fonte « à la cire perdue »

La technique de la cire perdue a été mis au point à l’âge de bronze, il y a plus de 5000 ans.

Le fondeur réalise une épreuve en cire du modèle. Il l’enrobe de matière réfractaire pour constituer un moule.

Le noyau réfractaire que contient l’épreuve en cire induira une épaisseur de métal différente selon son volume et sa précision.

On parlera alors de la « qualité du bronze » proportionnelle à cette épaisseur.

Pour alimenter le moule, des bâtonnets de cire sont soudés à l’épreuve de cire : Les «jets»: permettent de couler le bronze dans le moule. Les «évents»: servent à évacuer l’air et les gaz de l’opération. Les «égouts» : permettent l’évacuation de la cire fondue. La «bouche de remplissage» permet de verser le métal en fusion, (ce qui explique parfois les évents restants sur des bronzes d’époque).

Lorsque le four atteint une température entre 200°C et 300°C, la cire fond, elle laisse un espace vide qui sera occupé par le bronze liquide.

Une fois la cire évacuée du moule, on monte la température du four à 600°C. Le moule cuit, il est enterré, on y coule ensuite le bronze en fusion qui atteint une température de 1100°C.

Une fois le bronze refroidi, il est sorti de son moule. Le bronze est ensuite nettoyé, retouché, ciselé et poli. La patine permet d’obtenir une palette de couleur du marron au vert, grâce à un processus d’oxydation de la surface du métal, obtenue à l’aide d’acides.

Dès le début du XVIIe siècle les fondeurs remettent en cause les procédés. 

Plusieurs procédés cohabitent alors à partir du milieu du XVIIe siècle et en particulier au XVIIIe siècle. Tous ont pour résultat un allègement des statues.

Les fondeurs d’Ancien Régime semblent avoir couramment fait cohabiter la pratique de deux, voire plus rarement des trois procédés (sable, terre, cire perdue), appliqués variablement selon les capacités de l’atelier, la forme et la destination des objets. Il faut aussi envisager l’utilisation chez un même fondeur de procédés hybrides, adaptés à chaque situation.

 (Les termes « fondeur en terre et fondeur en sable» désigne les fondeurs qui utilisent une terre argileuse pour établir leur moule de potée).

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